Cette semaine, les Nations Unies ont organisé un sommet mondial sur le climat à New York, attirant l'attention sur la nécessité urgente d'une action internationale contre le changement climatique.

Des dirigeants de plus de 150 pays ont participé à des discussions axées sur la mise en œuvre de l'accord de Paris et les objectifs d'émissions nettes nulles.

Le sommet a coïncidé avec la publication d'un rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) indiquant que le monde est en voie d'excéder la limite de hausse de température de 1,5 degrés Celsius définie dans l'accord de 2015 sans efforts substantiels pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Parmi les sujets clés abordés figuraient la nécessité d'un soutien financier accru pour les pays en développement, qui sont disproportionnellement touchés par les impacts climatiques.

Différents pays, y compris les États-Unis, la Chine et les membres de l'Union européenne, ont souligné la nécessité d'efforts collaboratifs pour faciliter la transition vers des sources d'énergie renouvelables.

Au cours des dernières années, des événements météorologiques extrêmes tels que des incendies de forêt, des ouragans et des sécheresses se sont intensifiés à l'échelle mondiale, entraînant des appels à une action immédiate et concertée. De plus, la pression publique a augmenté, alors que des organisations de la société civile, des groupes autochtones et des jeunes militants continuent de plaider en faveur de politiques climatiques plus strictes.

Parmi les engagements notables pris lors du sommet figuraient des pledges visant à accélérer le développement des énergies renouvelables et à investir dans des infrastructures résilientes au climat.

Cependant, des experts avertissent que les engagements nationaux actuels sont inférieurs à ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux.

Les appels à un accord universel sur la tarification du carbone et à des mesures réglementaires plus strictes ont été prédominants tout au long des discussions.

Parallèlement, les implications économiques du changement climatique ont été soulignées, des estimations suggérant que les impacts climatiques non maîtrisés pourraient entraîner des pertes de PIB mondiaux s'élevant à des trillions de dollars.

Le sommet doit se conclure vendredi, où une déclaration finale est attendue pour esquisser une feuille de route pour les futures actions climatiques menant à la COP28, prévue plus tard cette année aux Émirats arabes unis.