La stabilité de l'inflation en France malgré la baisse des prix de l'énergie
Les prix à la consommation restent inchangés en mars, soutenus par la diminution des coûts énergétiques malgré une hausse des prix alimentaires.
Les prix à la consommation en France ont affiché une augmentation annuelle de 0,8 % en mars, correspondant au taux enregistré en février, selon une estimation préliminaire publiée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) le 28 mars.
Cette stabilité s'explique par une baisse significative des prix de l'énergie, en diminution de 6,2 %, et un léger recul des prix des biens fabriqués, qui ont chuté de 0,2 %.
En revanche, les prix alimentaires ont connu une hausse de 0,6 %, les prix des produits frais ayant augmenté de 3,8 %.
De plus, les prix des services, notamment les assurances, ont augmenté de 2,3 %.
Le taux d'inflation des produits du tabac a également ralenti, se fixant à 4,1 %.
Un facteur notoire de la réduction des prix de l'énergie est l'abaissement moyen des tarifs de l'électricité de 15 %, en vigueur à partir du 1er février, touchant plus de 24 millions d'abonnés aux tarifs réglementés. Cette diminution marque la première baisse des prix de l'électricité en dix ans, affectant environ 20,4 millions de ménages clients des tarifs réglementés d'EDF, représentant 60 % des 34 millions d'abonnés résidentiels en France, ainsi que 4 millions de clients indexés. Selon Sylvain Bersinger, économiste en chef chez Asterès, la baisse des prix du pétrole pourrait également contribuer à la diminution des coûts énergétiques.
Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2 % en mars, principalement en raison des hausses des produits manufacturés, notamment l'habillement et les chaussures, tandis que les prix de l'énergie poursuivaient leur tendance à la baisse.
L'indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), utilisé pour les comparaisons entre les pays européens, a augmenté de 0,9 % d'une année sur l'autre en mars, maintenant le même taux de croissance observé en février.
L'IHPC a également progressé de 0,2 % d'un mois sur l'autre, après une hausse précédente de 0,1 % en février.
Les prévisions futures sur l'inflation deviennent plus complexes en raison des orientations politiques imprévisibles des États-Unis, notamment sous l'égide de l'ancien président Donald Trump, ce qui pourrait générer des impacts inflationnistes ou déflationnistes en fonction des décisions concernant les tarifs douaniers et la production d'hydrocarbures.
Cette stabilité s'explique par une baisse significative des prix de l'énergie, en diminution de 6,2 %, et un léger recul des prix des biens fabriqués, qui ont chuté de 0,2 %.
En revanche, les prix alimentaires ont connu une hausse de 0,6 %, les prix des produits frais ayant augmenté de 3,8 %.
De plus, les prix des services, notamment les assurances, ont augmenté de 2,3 %.
Le taux d'inflation des produits du tabac a également ralenti, se fixant à 4,1 %.
Un facteur notoire de la réduction des prix de l'énergie est l'abaissement moyen des tarifs de l'électricité de 15 %, en vigueur à partir du 1er février, touchant plus de 24 millions d'abonnés aux tarifs réglementés. Cette diminution marque la première baisse des prix de l'électricité en dix ans, affectant environ 20,4 millions de ménages clients des tarifs réglementés d'EDF, représentant 60 % des 34 millions d'abonnés résidentiels en France, ainsi que 4 millions de clients indexés. Selon Sylvain Bersinger, économiste en chef chez Asterès, la baisse des prix du pétrole pourrait également contribuer à la diminution des coûts énergétiques.
Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2 % en mars, principalement en raison des hausses des produits manufacturés, notamment l'habillement et les chaussures, tandis que les prix de l'énergie poursuivaient leur tendance à la baisse.
L'indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), utilisé pour les comparaisons entre les pays européens, a augmenté de 0,9 % d'une année sur l'autre en mars, maintenant le même taux de croissance observé en février.
L'IHPC a également progressé de 0,2 % d'un mois sur l'autre, après une hausse précédente de 0,1 % en février.
Les prévisions futures sur l'inflation deviennent plus complexes en raison des orientations politiques imprévisibles des États-Unis, notamment sous l'égide de l'ancien président Donald Trump, ce qui pourrait générer des impacts inflationnistes ou déflationnistes en fonction des décisions concernant les tarifs douaniers et la production d'hydrocarbures.
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