Le 31 mars 2025, Marine Le Pen, figure emblématique du Rassemblement National (RN), a été condamnée par le tribunal judiciaire de Paris à une peine de quatre ans de prison, dont deux à purger en détention, ainsi qu'à une amende de 100 000 euros et une période d'inéligibilité de cinq ans.

Cette décision, avec exécution immédiate, concerne des accusations de détournement de fonds publics, marquant un moment significatif dans l'histoire politique française.

Le Pen, active sur la scène politique de l'extrême droite française depuis près de 15 ans et ayant été candidate à la présidence à trois reprises, a réagi peu après l'annonce de la sentence.

Des témoins ont rapporté qu'elle a quitté la salle d'audience rapidement, manifestant une combinaison de défi et d'urgence, avant de se rendre au siège du Rassemblement National à Saint-Cloud pour préparer sa réponse.

Dans une allocution télévisée diffusée lors du journal de TF1, elle a critiqué le système judiciaire, laissant entendre que sa condamnation était politiquement motivée, s'alignant sur sa narrative de longue date selon laquelle la justice serait biaisée contre son parti.

Le discours de Le Pen combine historiquement des thèmes populistes anti-establishment avec un appel à la résilience face aux défis juridiques.

Ce verdict pourrait avoir un impact profond sur la trajectoire politique de Le Pen et du Rassemblement National, soulevant des questions sur sa viabilité politique et l'avenir du parti.

L'affaire a suscité l'attention du public et des médias, alimentant des débats sur l'intersection entre politique et système judiciaire en France.

Elle souligne également les implications plus larges pour les mouvements populistes de droite en Europe, qui ont récemment gagné en popularité dans un paysage politique en mutation.

Alors que le parti navigue à travers ces temps incertains, les ramifications juridiques de la condamnation de Le Pen sont d'une grande importance.