Les États-Unis révoquent les licences de la société pétrolière française Maurel & Prom au Venezuela
Cette décision s'inscrit dans une stratégie visant à exercer une pression économique sur Caracas et à promouvoir un changement de régime.
Le gouvernement des États-Unis a révoqué les licences d'exploitation de plusieurs entreprises pétrolières internationales opérant au Venezuela, y compris la société française Maurel & Prom.
Cette annonce a été faite le 31 mars 2025, dans un contexte de tensions accrues avec le gouvernement de Caracas.
La révocation s'inscrit dans une stratégie plus large de Washington visant à contraindre économiquement le Venezuela et à promouvoir un changement de régime sous la présidence de Nicolás Maduro.
Cette action fait partie d'une série de sanctions ciblant les entreprises pétrolières et gazières internationales qui ont poursuivi leurs activités dans le pays malgré les sanctions américaines et un embargo destiné à évincer Maduro du pouvoir.
Les licences, qui avaient été initialement accordées à diverses grandes entreprises pétrolières, permettaient à ces dernières de continuer leurs opérations au Venezuela en dépit des sanctions.
En plus de Maurel & Prom, les entreprises italienne Eni et indienne Reliance Industries devraient également être touchées par ces récentes révocations de licences.
Maurel & Prom, qui a rapporté une production d'environ 20 000 barils de pétrole par jour, a joué un rôle significatif dans la production pétrolière du Venezuela.
Parallèlement aux révocations de licences, l'ancien président Donald Trump a menacé d'imposer un tarif de 25 % sur tout pays qui continuerait d'acheter du pétrole vénézuélien.
Cette escalade fait suite au retrait récent de la licence de Chevron, qui avait été initialement accordée par l'actuel président Joe Biden.
La réaction de Caracas a été forte, la vice-présidente Delcy Rodriguez affirmant que le gouvernement maintenait une communication avec les entreprises pétrolières internationales opérant au Venezuela concernant ces changements.
Elle a souligné que le Venezuela se tenait prêt à continuer d'honorer les contrats dans le cadre de son cadre constitutionnel et légal, déclarant qu'aucun gouvernement étranger ne pouvait dicter ses conditions concernant les licences d'exploitation.
L'administration américaine ne reconnaît pas la présidence de Maduro, contestée lors des élections de juillet 2024, marquées par des accusations de fraude de la part des partis d'opposition.
Le Venezuela, qui possède les plus grandes réserves de pétrole au monde, voit sa production plummet depuis un pic de 3,5 millions de barils par jour au début des années 2000, tombant actuellement à environ un million de barils par jour.
Cette chute est principalement attribuée à la mauvaise gestion, à la corruption et aux sanctions externes.
L'économie du pays a connu une contraction drastique, le PIB ayant diminué de 80 % entre 2014 et 2021, alors que les prix du pétrole et les niveaux de production ont chuté de manière significative.
L'environnement géopolitique entourant l'industrie pétrolière venezuélienne est actuellement très tendu, la surveillance accrue du gouvernement des États-Unis signalant une focalisation renouvelée sur l'intervention dans les marchés pétroliers de la région.
Cette annonce a été faite le 31 mars 2025, dans un contexte de tensions accrues avec le gouvernement de Caracas.
La révocation s'inscrit dans une stratégie plus large de Washington visant à contraindre économiquement le Venezuela et à promouvoir un changement de régime sous la présidence de Nicolás Maduro.
Cette action fait partie d'une série de sanctions ciblant les entreprises pétrolières et gazières internationales qui ont poursuivi leurs activités dans le pays malgré les sanctions américaines et un embargo destiné à évincer Maduro du pouvoir.
Les licences, qui avaient été initialement accordées à diverses grandes entreprises pétrolières, permettaient à ces dernières de continuer leurs opérations au Venezuela en dépit des sanctions.
En plus de Maurel & Prom, les entreprises italienne Eni et indienne Reliance Industries devraient également être touchées par ces récentes révocations de licences.
Maurel & Prom, qui a rapporté une production d'environ 20 000 barils de pétrole par jour, a joué un rôle significatif dans la production pétrolière du Venezuela.
Parallèlement aux révocations de licences, l'ancien président Donald Trump a menacé d'imposer un tarif de 25 % sur tout pays qui continuerait d'acheter du pétrole vénézuélien.
Cette escalade fait suite au retrait récent de la licence de Chevron, qui avait été initialement accordée par l'actuel président Joe Biden.
La réaction de Caracas a été forte, la vice-présidente Delcy Rodriguez affirmant que le gouvernement maintenait une communication avec les entreprises pétrolières internationales opérant au Venezuela concernant ces changements.
Elle a souligné que le Venezuela se tenait prêt à continuer d'honorer les contrats dans le cadre de son cadre constitutionnel et légal, déclarant qu'aucun gouvernement étranger ne pouvait dicter ses conditions concernant les licences d'exploitation.
L'administration américaine ne reconnaît pas la présidence de Maduro, contestée lors des élections de juillet 2024, marquées par des accusations de fraude de la part des partis d'opposition.
Le Venezuela, qui possède les plus grandes réserves de pétrole au monde, voit sa production plummet depuis un pic de 3,5 millions de barils par jour au début des années 2000, tombant actuellement à environ un million de barils par jour.
Cette chute est principalement attribuée à la mauvaise gestion, à la corruption et aux sanctions externes.
L'économie du pays a connu une contraction drastique, le PIB ayant diminué de 80 % entre 2014 et 2021, alors que les prix du pétrole et les niveaux de production ont chuté de manière significative.
L'environnement géopolitique entourant l'industrie pétrolière venezuélienne est actuellement très tendu, la surveillance accrue du gouvernement des États-Unis signalant une focalisation renouvelée sur l'intervention dans les marchés pétroliers de la région.
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