Tragédie dans la Manche : La mort d'un adolescent syrien marque la première de 2025
Une traversée mortelle souligne la crise migratoire persistante à la frontière franco-britannique, alors que les discussions continuent au plus haut niveau politique.
La première fatalité maritime de 2025 à la frontière franco-britannique a été signalée après qu'un demandeur d'asile syrien de 19 ans s'est noyé lors d'une tentative de traversée de la Manche.
Cet incident tragique, souligné par la Préfecture du Pas-de-Calais, s'est produit dans les premières heures du 11 janvier 2025. Selon les autorités françaises, à environ 4 heures du matin, la police française a observé le départ d'un « petit bateau » transportant environ soixante migrants tentant le voyage périlleux vers le Royaume-Uni.
Le Procureur de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras, a déclaré : « Peu après le départ, le groupe a débarqué du bateau, trempé jusqu'aux os.
Sur le sol du bateau, un jeune homme syrien en arrêt cardiaque a été découvert, probablement écrasé par d'autres migrants.
» Des enquêtes médicales et médico-légales sont en cours pour déterminer la cause précise du décès.
Pendant ce temps, un Syrien de 33 ans a été arrêté et est en garde à vue, suspecté d'avoir organisé la traversée. Cette arrestation fait partie d'une enquête plus large menée par le parquet de Boulogne-sur-Mer en collaboration avec l'Office de Lutte contre le Trafic de Migrants (Oltim).
Deux individus ont été interpellés dans le cadre de cette enquête.
Depuis 2018, la Préfecture du Pas-de-Calais a enregistré 77 décès de personnes tentant de traverser la Manche à l'aide de « petits bateaux », alors que ces embarcations précaires sont de plus en plus utilisées pour de tels voyages.
De plus, les associations d'aide aux migrants ont rapporté 89 décès de migrants le long de la côte nord de la France en 2024. Le même jour, une marche organisée par ces associations a eu lieu à Calais, visant à critiquer les politiques de sécurité qu'elles accusent de contribuer à de telles tragédies en augmentant les risques pour les migrants et les passeurs.
LES TRAVERSÉES DE LA MANCHE DANS LES DISCUSSIONS MACRON-STARMER
En 2024, le nombre de traversées réussies utilisant de petits bateaux a augmenté de 25 % par rapport à 2023, avec 36 816 migrants faisant ce voyage dangereux.
Cette augmentation exerce une pression significative sur le gouvernement travailliste britannique dirigé par Keir Starmer, qui, lors des élections de juillet, a mis l'accent sur la réduction de l'immigration légale et illégale comme une promesse de campagne clé.
Cette période a également vu l'ascension du parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage.
Récemment, la question des traversées de la Manche a été un sujet clé lors des discussions entre le Premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président français Emmanuel Macron à Chequers, la résidence de campagne du Premier ministre.
Malgré les négociations en cours, les traversées dangereuses continuent avec peu de protection ou de surveillance en place.
Ce rapport inclut une mise à jour à 14h51 avec des déclarations supplémentaires du Procureur de Boulogne-sur-Mer.
Cet incident tragique, souligné par la Préfecture du Pas-de-Calais, s'est produit dans les premières heures du 11 janvier 2025. Selon les autorités françaises, à environ 4 heures du matin, la police française a observé le départ d'un « petit bateau » transportant environ soixante migrants tentant le voyage périlleux vers le Royaume-Uni.
Le Procureur de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras, a déclaré : « Peu après le départ, le groupe a débarqué du bateau, trempé jusqu'aux os.
Sur le sol du bateau, un jeune homme syrien en arrêt cardiaque a été découvert, probablement écrasé par d'autres migrants.
» Des enquêtes médicales et médico-légales sont en cours pour déterminer la cause précise du décès.
Pendant ce temps, un Syrien de 33 ans a été arrêté et est en garde à vue, suspecté d'avoir organisé la traversée. Cette arrestation fait partie d'une enquête plus large menée par le parquet de Boulogne-sur-Mer en collaboration avec l'Office de Lutte contre le Trafic de Migrants (Oltim).
Deux individus ont été interpellés dans le cadre de cette enquête.
Depuis 2018, la Préfecture du Pas-de-Calais a enregistré 77 décès de personnes tentant de traverser la Manche à l'aide de « petits bateaux », alors que ces embarcations précaires sont de plus en plus utilisées pour de tels voyages.
De plus, les associations d'aide aux migrants ont rapporté 89 décès de migrants le long de la côte nord de la France en 2024. Le même jour, une marche organisée par ces associations a eu lieu à Calais, visant à critiquer les politiques de sécurité qu'elles accusent de contribuer à de telles tragédies en augmentant les risques pour les migrants et les passeurs.
LES TRAVERSÉES DE LA MANCHE DANS LES DISCUSSIONS MACRON-STARMER
En 2024, le nombre de traversées réussies utilisant de petits bateaux a augmenté de 25 % par rapport à 2023, avec 36 816 migrants faisant ce voyage dangereux.
Cette augmentation exerce une pression significative sur le gouvernement travailliste britannique dirigé par Keir Starmer, qui, lors des élections de juillet, a mis l'accent sur la réduction de l'immigration légale et illégale comme une promesse de campagne clé.
Cette période a également vu l'ascension du parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage.
Récemment, la question des traversées de la Manche a été un sujet clé lors des discussions entre le Premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président français Emmanuel Macron à Chequers, la résidence de campagne du Premier ministre.
Malgré les négociations en cours, les traversées dangereuses continuent avec peu de protection ou de surveillance en place.
Ce rapport inclut une mise à jour à 14h51 avec des déclarations supplémentaires du Procureur de Boulogne-sur-Mer.
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