Le 8 avril 2025, une réunion importante s'est tenue à Matignon, Paris, réunissant des figures clés de la coalition politique connue sous le nom de 'socle commun', qui inclut Renaissance, MoDem, Horizon et les Républicains (LR).

Cette rencontre fait suite à une session tumultueuse à l'Assemblée nationale, durant laquelle la coalition a connu des divisions notables concernant une réforme électorale visant à harmoniser les méthodes de vote pour les prochaines élections municipales.

Cette réforme met particulièrement accent sur la parité des sexes pour les conseils municipaux des petites communes de moins de 1 000 habitants, une mesure qui a rencontré une forte opposition de la part des représentants de droite.

Le désaccord a atteint son paroxysme lorsque Pierre Cordier, député des Républicains, a fait référence à une 'fissuration' au sein de la coalition soutenant Bayrou, mettant en lumière une fracture qui pourrait signifier un changement transformateur dans les alliances parlementaires.

Cordier a souligné qu'il y aurait une distinction claire dans la dynamique de la coalition 'avant et après' l'incident, indiquant une préoccupation sérieuse concernant la stratégie législative du gouvernement.

La contention est survenue après que le gouvernement a tenté de re-voter un amendement qui incluait un report de la mise en œuvre des réformes proposées, un mouvement perçu comme controversé par Cordier et ses collègues.

Ils ont soutenu que le gouvernement aurait dû accepter sa position minoritaire plutôt que d'essayer de faire avancer un vote qu'il avait déjà perdu.

Dans ce contexte de bouleversements parlementaires, certains partisans de la réforme ont exprimé leur soulagement suite à son adoption finale, soutenue par les votes de partis centristes et de gauche.

Ils ont présenté ce résultat comme une avancée significative vers l'augmentation de la représentation féminine dans les conseils municipaux, malgré les tensions politiques qui entourent son passage.

Plus loin, Marine Le Pen, chef du Rassemblement national, a prévu de détourner son attention de ses récents problèmes juridiques, incluant un appel contre sa condamnation pour abus de fonds publics, pour souligner ses engagements politiques en cours envers les citoyens français.

Le Pen devrait s'adresser à l'Assemblée, mettant en avant la nécessité de continuer ses efforts politiques lors des sessions discutant des lois cruciales relatives aux réformes d'accès à la nationalité à Mayotte.

Concernant l'ordre du jour législatif, le gouvernement introduit également un projet de loi tant attendu visant à simplifier les régulations économiques, initialement annoncé par l'ancien ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

Cette législation, qui a vu un nombre significatif d'amendements proposés par des députés, devrait aborder diverses simplifications économiques d'intérêt pour les petites entreprises et les services publics.

Elle a été caractérisée comme une proposition 'fourre-tout', contenant de nombreuses dispositions qui pourraient être controversées, en particulier celles liées aux régulations environnementales.

De plus, des réformes urbaines sont à l'ordre du jour, avec le début des débats sur les modifications législatives proposées concernant les systèmes électoraux dans des villes clés telles que Paris, Lyon et Marseille.

Les discussions anticipées devraient voir une rare convergence de points de vue entre les factions de gauche et de droite, s'opposant notamment à la position de Rachida Dati sur les réformes.

Dans le cadre des relations internationales, l'Union européenne répond aux politiques fiscales américaines et aux potentiels conflits commerciaux.

Donald Trump a affirmé ses projets de maintenir des droits de douane élevés et a rejeté des propositions d'exemptions réciproques de ces droits.

En réaction, l'UE se dit prête à mettre en œuvre des droits de douane de rétorsion ciblant les produits agricoles et les secteurs manufacturiers américains, reflétant les tensions persistantes dans les relations commerciales transatlantiques.

Emmanuel Macron continue de s'engager diplomatiquement dans la région, visitant l'Égypte avec le président Abdel Fattah al-Sisi pour discuter des efforts humanitaires et des initiatives d'aide médicale concernant le conflit en cours à Gaza.

Les sessions législatives à travers le paysage politique français sont annoncées pour connaître d'autres développements, mettant en lumière un climat d'évolution des négociations politiques et des manœuvres stratégiques.