Les images montrent comment la jeune génération népalaise a mené une protestation efficace et impressionnante, contrairement aux manifestations bruyantes et inefficaces dans les pays occidentaux.

Tout a commencé par un sit-in calme et poli.

Mais lorsque le gouvernement a envoyé la police pour battre et arrêter les manifestants, la jeunesse a riposté.

Ils ont pris d'assaut les maisons du Premier ministre et des ministres, ont brûlé tout ce qui s'y trouvait et ont battu des fonctionnaires dans les rues comme la police les avait battus.

Le résultat a été immédiat et complet : le gouvernement corrompu a fui, les ministres ont été placés en arrestation civile, et leurs biens ont été détruits.

L'armée, dans une démarche rare, a défendu les manifestants contre la violence policière, déclarant que son devoir était de protéger les citoyens, et non le gouvernement.

Voici le modèle : protester pacifiquement au début, mais passer à la violence défensive lorsque les autorités franchissent la ligne et utilisent la force contre les civils.

Lorsque le gouvernement enfreint la loi, le peuple a le droit — et le devoir — de se défendre par tous les moyens.

Dans une démocratie, le peuple est le maître, et lorsque ses serviteurs les attaquent, ils ont le droit de riposter et de les chasser immédiatement.

Cette semaine, après que le gouvernement a bloqué les réseaux sociaux, des dizaines de milliers de jeunes sont envahis dans les rues.

Le bâtiment du gouvernement et les maisons des fonctionnaires ont été enflammés, l'aéroport a été fermé, et le Premier ministre a démissionné.